​S’il est agréable de se réveiller le matin avec le son mélodieux du chant des oiseaux, leur présence peut s’avérer néanmoins envahissante. Une présence qui est loin d’être un enchantement pour tous, l’invention ancestrale de l’épouvantail en est l’illustration même. Et pour cause, certains volatiles comme les pigeons, les étourneaux ou encore les goélands prennent pleine possession des espaces. Une présence qui outre le fait d’être envahissante, détériore le bâti et la végétation. Fort heureusement, il existe des solutions efficaces pour les éloigner sans mettre leur vie en danger. Gros plan sur les astuces pour les empêcher de se poser aux abords des habitations notamment.

Jardins, balcons et petites surfaces : les répulsifs 

Certaines espèces d’oiseaux – pigeons, étourneaux, goélands, mouettes, pies, merles, choucas notamment – sont responsables de nuisances, notamment au printemps pendant la période de nidification. Leur présence en nombre accroît les quantités d’excréments sur les rambardes, les façades, les sols, les rebords de fenêtre, les corniches, les gouttières, les voitures, mais aussi les balcons et les terrasses. En outre, les jardinières et les massifs de plantes ne sont pas épargnés. Elles sont tour à tour piétinées, grignotées pour certaines.

Fort heureusement, il existe plusieurs solutions durables pour dissuader les oiseaux de venir se poser sur les différents supports. Les pics anti-oiseaux sont d’ailleurs très efficaces. Entièrement conçus en inox, pour les modèles les plus pérennes, les pics anti-oiseaux peuvent être élaborés avec une semelle en PVC anti-UV et des pointes en inox. Dans tous les cas, quelle que soit la gamme de pics anti-oiseaux choisie sur www.oisipic.fr/, ces derniers s’installent facilement et rapidement sur les différents supports. Les trous sur la semelle permettent une fixation mécanique ou peuvent aussi se coller à l’aide d’une colle adaptée. Dans le même état d’esprit, les fils métalliques tendus peuvent aussi être installés. Efficaces et tout aussi durables que les pics anti-oiseaux, ils demeurent moins esthétiques et plus onéreux. En parallèle, les répulsifs à ultrasons permettent aussi d’éloigner les oiseaux envahisseurs. Fonctionnant avec des piles, certains modèles doivent être branchés sur secteur. Pour finir, les gels et les liquides sont également une alternative, il convient alors de renouveler régulièrement les applications pour que cela soit plus efficace. Dans tous les cas, les pics anti-oiseaux sont les plus adaptés pour une utilisation urbaine

Grands espaces, champs et milieux professionnels : les effaroucheurs

Si les répulsifs présentés ci-dessus s’avèrent être efficaces en milieu urbain, à la campagne et dans les zones industrielles/commerciales, les aéroports ou encore les décharges, mieux vaut les combiner avec d’autres solutions. S’il est possible d’employer un canon à gaz, certains oiseaux plus téméraires ne semblent pas fuir suite à la détonation. Il existe des effaroucheurs électroniques qui permettent de protéger un espace en émettant des sons d’oiseaux en détresse. Dans d’autres cas, il existe un allié plutôt original pour faire fuir les malheureux volatiles : les rapaces ! Si certaines communes françaises l’adoptent, l’œil de rapace, les CDs, le faucon en plastique ou encore une statue de hibou peuvent être installés et déplacés régulièrement pour éviter la présence des oiseaux. Une dernière solution consiste aussi à disposer de petits pots en terre cuite retournés aux pieds des massifs et des arbustes pour éviter que les oiseaux ne s’y installe. Une alternative qui peut présenter un double intérêt, celui de constituer un abri pour les insectes auxiliaires.

En conclusion, mieux vaut prévenir que guérir. Et cela a d’autant plus de sens, que la loi interdit de nourrir les pigeons (article L 1311-2 du code de la santé publique). Mieux vaut donc éviter de laisser des miettes, des graines à l’intention des oiseaux et surtout, déloger les indésirables avant qu’ils ne prennent leurs aises.