Définir le lien de parenté est important pour pouvoir aller de l’avant. Pour compléter un arbre généalogique, voici les termes et les méthodes à maîtriser.

Comprendre les différents liens de famille

Les liens familiaux des individus sont définis comme la combinaison de filiation ou de relations de parenté. Les membres de la famille peuvent être liés de nature différente selon leur position sur l’arbre généalogique.

Ils peuvent être des liens verticaux et des liens horizontaux. Les liens par l’intermédiaire d’un tiers font que des individus deviennent parents par alliance : cousin par alliance, tante par alliance, etc.

Les liens de parenté peuvent s’agir d’une parenté en ligne directe ou en ligne collatérale. On parle de parenté directe quand le lien unit deux personnes. Les liens peuvent être ascendants et descendants. C’est le cas d’un fils qui appartient à la ligne descendante de son père.

La ligne est dite collatérale, quand les personnes viennent d’un auteur commun. C’est par exemple le lien de famille qui existe entre frère et sœur.

Le lien de parenté définition par test ADN

Il arrive que les membres d’une famille se perdent de vue et le lien de parenté est mal défini. Cela engendre des tensions familiales. Ces problèmes de généalogie tels que les successions, les demandes d’immigration et d’autres questions juridiques, peuvent être résolus à l’aide de l’identification ADN. Pour en savoir plus, vous pouvez lire cet article sur le lien de parenté définition.

A l’exception des jumeaux identiques, aucune personne ne partage le même profil ADN.

Chaque individu hérite de ses parents biologiques un modèle ADN, dont la moitié vient de la mère et l’autre moitié du père. Ainsi si deux frères et sœurs partagent la même mère et le même père, ils partagent 50% des chromosomes de leur mère et 50% des chromosomes de leur père. S’ils sont des demi-frère et demi-sœur, alors, 25% de leurs gènes seront communs. C’est ce que va vérifier un test de fratrie.

Il existe également le test du chromosome Y pour confirmer que deux personnes, de sexe masculin descendant d’une lignée paternelle commune. Le test ne précise cependant pas la nature de la relation : frères, cousins éloignés, grand-père et petits-fils.

Le test mitochondrial quant à lui, permet de confirmer biologiquement si des frères et sœurs, ou des cousins et cousines sont issus respectivement de la même mère ou de la même grand-mère maternelle.

L’importance du degré et du lien de parenté ?

Le degré de parenté signifie le nombre de générations séparant deux individus. On retrouve :

  • Au premier degré : père et mère, fils, fille
  • Au deuxième degré : petits-enfants et grand-parents, frères et sœurs
  • Au troisième degré : les arrière-grands-parents, les oncles et tantes, les neveux et nièces
  • Au quatrième degré : les cousins et cousines germaines.

Il est important de connaître ces degrés de parenté pour éviter les mariages consanguins. En France, la Loi interdit le mariage entre deux individus liés au premier degré de parenté. La prohibition s’applique également entre beaux-parents et beau-fils ou belle-fille ; ainsi qu’entre un oncle ou une tante et une nièce ou neveu. Le mariage entre cousins germains ne subit aucun empêchement.

Cependant, en droit canonique, la prohibition des mariages consanguins s’étend jusqu’au 4ème degré de parenté. Il est interdit d’épouser un proche parent, même en cas d’adoption.

Mais au-delà de ce que dit la Loi, les experts en génétiques préconisent d’éviter la consanguinité dans le mariage. Un taux de consanguinité élevé accroît le risque d’anomalie congénitale.

Il est également important de connaître le lien de parenté ou d’alliance entre les descendants de la famille pour résoudre les problèmes d’héritage et de droits de succession.

De tous ces termes de parenté, le degré d’affinité prime encore sur le degré de consanguinité. Il n’est pas rare que des cousins très éloignés s’entendent à merveille, alors qu’un frère utérin est un parfait étranger…